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L'été des festivals


Dossier réalisé par Matthieu Chauveau Illustration / Audrey Caron pour Kostar Publié dans le magazine Kostar n°66 - été 2019

La femme 2019

Clara Luciani © Manuel Obadia-Wills

Même les Victoires de la Musique le disent: Clara Luciani est officiellement la révélation scène de l'année. Un prix auquel l'ex-Femme (le groupe) féministe et pop (le courant) fait honneur en irradiant la programmation d'une bonne vingtaine de festivals cet été. La seule chose qui pourrait l'arrêter ? L'annulation d'un de ceux-ci (RIP "Biarritz en été"...).


Clara Luciani, La Nuit de l’Erdre (28 juin 2019), Poupet (5 juillet 2019), Beauregard (6 juillet 2019), Terres du Son (14 juillet 2019), Les Vieilles Charrues (19 juillet 2019), Au Pont du Rock (3 août 2019).








Lomepal au soleil

Lomepal © Jules Faure

S'entourant aussi bien d'Orelsan que de Katerine sur son beau dernier album, Lomepal pourrait bien être le rappeur capable de convertir les plus sceptiques. Aussi doué pour la punchline bien envoyée que pour la mélodie bien troussée, il gagnera à coup sûr de nouveaux fans en arpentant les scènes de l'Ouest.


Lomepal, Beauregard (5 juillet 2019), Francofolies (12 juillet 2019), Vieilles Charrues (21 juillet 2019), Les Escales (27 juillet 2019).










Rappeurs rennais à l'ouest

Columbine / DR

Du buzz de leur clip Vicomte (des bourgeois qui se la jouent bad boys dans leur villa à Dinard) à leur plantureux nouvel album (un double !), le collectif Columbine a acquis une sacrée maturité en quelques années. Qui se confirmera sur la scène de plusieurs festivals presque à domicile.

Columbine, Poupet (3 juillet 2019), Beauregard (6 juillet 2019), Francofolies (12 juillet 2019), Vieilles Charrues (18 juillet 2019), Art Sonic (19 juillet 2019).


Ducs (de la pop)

The slow sliders / DR

Ils ont pour point commun d'être Nantais mais aussi d'avoir été repérés dans votre magazine préféré (rubrique "Tête de série") alors qu'ils n'avaient pas encore sorti leurs premiers disques... The Slow Sliders, Voyou et Inüit devraient enchanter votre été avec leur pop lumineuse, qu'elle soit faussement nonchalante (les premiers), poétique tout en étant réaliste (le second) ou chaude comme la banquise en 2050 (Inüit).

The Slow Sliders (Art Sonic, 20 juillet 2019). Voyou, Un singe en été (Mayenne 29 juin 2019), Poupet (1er juillet 2019), Fête du bruit dans Landerneau (11 août 2019). Inüit, Nuit de l’Erdre (30 juin 2019), Track'N'Art (Doué-la-Fontaine, 27 juillet 2019), Les Jeudis du Port (Brest, 8 août 2019).


Sans transition

Les doigts de l'homme © Eric Soudan

"Sur les pavées, la plage". Tel pourrait être le slogan de Transat en ville, qui tout l'été met à disposition des chaises longues sur la place de la mairie rennaise. Jeux de société et presse à disposition, il y a de quoi s'occuper en attendant les concerts du soir, aussi familiaux que ces moments de détentes. Cette année, ça swingue avec le jazz manouche des Doigts de l'homme et les tubes des années 90 revisités par le mini brass band The Nerds. Les fans de pop, eux, se rueront sur Archimède s'ils la préfèrent mélodique comme à la grande époque des Beatles, ou sur Cut The Alligator si leur cœur bat pour la soul des années 70. n

Transat en ville, 6 juillet au 24 août 2019, Rennes.


Bonne Tranche de l'art

Hawaiian Pistoleros © Laurent Guizard

De Saint-Brévin à La Tranche-sur-Mer, pas moins d'une cinquantaine de propositions artistiques se déploient (gratuitement) tout l'été. Quasiment un spectacle par soir… d'art de la rue autant que de musique. Dans la première catégorie, cela déferle dans tous les sens, du classique solo de clown à une improbable arène interactive en passant par Hamlet raconté aux enfants. Dans la seconde, l'invitation au voyage est aussi irrésistible qu'un bain dans l'Atlantique un jour de canicule : le hip-hop jazz de Bad Fat, le western swing de Hawaiian Pistoleros, le maloya à la sauce trip-hop de la lumineuse Maya Kamaty…

La Déferlante, 5 juillet au 28 août 2019, Loire-Atlantique et Vendée.


Ici et ailleurs

Yemen Blues © Zohar Ron

Garage rock malgache (The Dizzy Brains), punk lyrique réunionnais (Pigment), blues-rock libanais (The Wanton Bishops) et même funk israélien chanté en arabe (Yemen Blues)… Tempo Rives fête la world music comme on l'aime autour de la cale de la Savatte, face à la Maine en se fichant éperdument des frontières, tant géographiques que stylistiques. Il faut dire qu'Angers est la ville idéale pour un tel arc-en-ciel musical. Pour preuves, les premières parties assurées par des groupes locaux : du hip-hop au groove percutant d'Odor au rock psyché épais de Gondhawa en passant par l'électro-pop ultra-réverbérée de Dogs For Friends.

Tempo Rives, 11 juillet au 8 août 2019, Angers.


Pépinière créative

© Kevin Lebrun. L'oeil égaré

Co-dirigé par cinq artistes (Sébastien Depommier, Antonin Fadinard, François Hébert, Lena Paugam, Fanny Sintès), le collectif Lynceus défend la jeune création à travers le festival du même nom. Sur la commune de Binic, ils font preuve d’un dynamisme qu’il est bon d’encourager. D’autant plus qu’ils prennent le risque de la création et de l’expérimentation, résolument du côté des écritures contemporaines. Sur le thème d’actualité Frontière, l’édition 2019 propose six créations théâtrales : Andromede (texte et mise en scène Antonin Fadinard), Toranda Moore (Pierre Giafferi), Mes parents morts-vivants (Guillaume Lambert), Tu-e-s (Sarah Mouline)… Côté musique, la chanson mélancolique de Katherine Poneuve, puis Noëmi Waysfeld & Bluk qui abolissent les frontières et se ré-approprient le tango, le flamenco ou les musiques gypsy.

Festival Lynceus, Binic-Étables-sur-Mer, 27 au 30 juin 2019.


Gagner au Tetris

© Nils Völker / Pyeong Chang Biennale

Ne cherchez pas les musiques actuelles au Tetris. Tout l'été, la SMAC se mue en petit centre d'art contemporain pour donner à la ville du Havre un air de mini-Berlin. Ce sont justement trois artistes venus d'outre-Rhin qu'Exhibit ! programme. Nils Völker, avec l'exposition En série, propose cinq installations cinétiques où le plus prosaïque (des sacs plastiques soufflés par des ventilateurs) se transforme en précipité de poésie fragile. Exactement l'inverse de l'impression ressentie à la vue de l’araignée géante émergeant de l'installation vidéo de Friedrich van Schoor…

Exhibit !, 29 juin au 8 septembre 2019, Le Havre.


25 ans et beaucoup plus de battements

Paula Temple / DR

Un orchestre avec violon, violoncelle, clarinette et flûte à Astropolis ? Oui, mais dirigé par le maître Arnaud Rebotini… Pour ses 25 ans, l'incontournable festival brestois s'offre une relecture symphonique de la BO de 120 battements par minute. Mais également les papes de la techno de Detroit Jeff Mills et "Mad" Mike Banks, à nouveau réunis sous leur légendaire projet X-102. Divin mais un rien passéiste ? La très tendance Paula Temple qui vient de sortir son premier album, la figure de proue du voguing Kiddy Smile ou l'électro-punk Kap Bambino assurent la relève haut la main. Astro, c'est reparti pour 25 ans !

Astropolis, 3 au 7 juillet 2019, Brest.


Des propositions à tombées

Haircuts by children © Tim Mitchell

L’équipe des Tombées de la Nuit retrouve son temps de festival en juillet, du Thabor à la place Hoche. L’idée est toujours de surprendre avec des formes originales, hybrides et décalées de cirque contemporain, de théâtre renouvelé, d’installations et de performances à partager ensemble. N’oubliez pas de jeter un œil au curieux match de Fooootballll avec 4 équipes et 4 buts ! Ou au spectacle Programme. Vous pouvez découvrir des voix (Queen of the Meadow, Samana), des créations (Appuie-toi sur moi, Follow me de la Rennaise Maud Jegar, Marathon de Broderie…), participer au championnat du monde de tours de chaise de bureau ou confier votre tête à des enfants coiffeurs ! Découvrir La Spire, le spectacle en suspension de Chloé Moglia ou, en after aux étangs d’Apigné le week-end suivant, craquer pour l’irrésistible trilogie Marius, Fanny et César par la compagnie belge Marius.

Les Tombées de la Nuit, Rennes, 3 au 14 juillet 2019.


Quatre festivals en un

David Guetta / DR

C'est l'avantage des Vieilles Charrues. Le festival est tellement hors-norme (et la proposition tellement riche) qu'une seule soirée passée à Carhaix équivaut en soi à un festival. Vous souhaitez vous concentrer sur le jeudi ? Sont à l'affiche aussi bien Booba que Zazie. Le vendredi ? Iggy Pop déambulera torse-poil non loin des très propres sur eux Tears for Fears. Le samedi ? Les guitares vintage de Ben Harper feront de l'ombre au laptop de David Guetta. Le dimanche ? Chris(tine and the Queen) ressuscitera Michael Jackson pendant que Primal Scream ravivera les Stones.

Vieilles charrues, 18 au 21 juillet 2019, Carhaix-Plouguer.


Super Sonic

Bagarre / DR

Briouze, berceau du cool ? À première vue, ce n'est pas ce qui vient à l'esprit en parcourant la petite commune du bocage normand. En découvrant la prog de son festival Art Sonic, c'est autre chose… Amateurs de punchlines imparables, préparez-vous ! Bagarre ouvre l'offensive avec son improbable mélange de house, rock et hip-hop prétexte à vanter les mérites d'une fête infinie. De quoi donner du fil à tordre à Columbine, collectif qui n'a pas non plus la langue dans sa poche. Et que dire alors de Caballero et JeanJass, duo belge à l'égotrip sauvé par une nonchalance mordante ? La preuve ultime du cool…

Festival Art Sonic, 19 et 20 juillet 2019, Briouze.


Festival de cordes

Birds on Wire /DR

Après deux décennies de musique classique et baroque, La Chabotterie choisit l’éclectisme pour cinq concerts de styles très différents autour des cordes. Après avoir fêté ses 30 ans, La Symphonie du Marais, orchestre baroque de réputation internationale, sera présent deux fois : le 23 juillet autour d’un programme Bach et le 25 pour un concert Mozart père et fils. Place ensuite à Birds on a Wire qui réunit Rosemary Standley, la chanteuse de Moriarty et la violoncelliste Dom La Nena, pour passer en revue Leonard Cohen, Purcell, John Lennon ou Tom Waits (30 juillet). Plongée dans le blues acoustique avec CrossBorder qui réunit la voix, le banjo, les cuillers et la mandoline de Harrison Kennedy, les harmonicas de Jean-Jacques Milteau et le violoncelle de Vincent Segal (le 31). Le 6 août, les jeunes sœurs prodiges Camille et Julie Bertholllet qui passeront du classique à la pop.

Musique au Logis, La Chabotterie, 23 juillet au 6 août 2019.


La fièvre du jeudi soir

Lucibela / DR

Réservées aux étudiants, les fameuses soirées du jeudi ? Brest prouve que ce n'est pas le cas depuis déjà plus de 30 ans, avec son festival gratuit en accès libre sur le port. Cette année plus que jamais, c'est la scène française qui est à l'honneur : qu'elle soit authentiquement rock (l'indéboulonnable Little Bob, les toujours percutants Eiffel) ou synthétiquement pop (l'ex-Louise Attaque Gaëtan Roussel, les fils de qui vous savez Minuit). Ouverture sur l'océan oblige, le festival sait aussi nous faire voyager : la preuve avec la Cap-Verdienne Lucibela, digne héritière de Cesária Évora ou avec la superbe Britannique Susheela Raman.

Jeudis du Port, 25 juillet au 15 août 2019, Brest.


São Nazaire

São Paulo, Brésil. En mettant le cap sur cette ville-monde – la plus grande d'Amérique du Sud ! – Les Escales ont trouvé une destination à la mesure du gigantesque métissage qu'est leur programmation. À Saint-Nazaire, ne résonneront pas que la bossa (Demônios Da Garoa) ou les percussions (Batucada Çavamania)… Il y aura aussi de la techno (Joyce Muniz), de la pop (Céu), de la soul (Tássia Reis) et même du metal (Sepultura). Et pour ceux que l'éclectisme de la scène brésilienne ne convaincrait pas, quelques héros hexagonaux devraient faire l'affaire : Charlotte Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Orelsan…


Les Escales, 26 au 28 juillet 2019, Saint-Nazaire.




Malestroit toujours aussi adroit

Ko Ko Mo © Jean-Marie Jagu

Pour ses 30 ans, le plus ancien festival indépendant de Bretagne fait plus que jamais honneur à son nom. Fidèle à son éclectisme plébiscité notamment par un public familial, il dresse des ponts entre différents styles musicaux. Rayon rock, spécialité historique de la maison, les très nineties Américains de Good Charlotte donneront le change aux très seventies Nantais de Ko Ko Mo. Côté hip-hop, le tranchant PLK voisinera avec le plus mélodique Georgio et, côté chanson, le déjà vieux Bénabar avec le jeune pour toujours Eddy De Pretto.

Au Pont du rock, 2 au 4 août 2019, Malestroit.


La Galice jusqu'au lit

Mercedes Peón © Xosé Abad

Direction le Sud pour cette édition presque anniversaire du Festival Interceltique (la 49e). Plus exactement en Galice, communauté autonome espagnole qui sera fêtée comme il se doit lors d'une soirée d'ouverture entre folklore, musiques populaire et symphonique avec des invités de luxe (le multi-instrumentiste José Manuel López «Josele», le trompettiste Abraham Cupeiro…). Immanquables également, les concerts du plus breton des Galiciens, Carlos Núñez (un habitué du festival depuis ses 13 ans !) et de la plus indomptable des Galiciennes, Mercedes Peón (imaginez une Björk ibérique…).

Festival Interceltique, 2 au 11 août 2019, Lorient.



Nouvelle vague indie

Sharon Van Etten / DR

Réchauffement climatique ou pur hasard de calendrier, depuis plusieurs années, la légendaire pluie malouine se fait plutôt discrète à La Route du Rock. Et ce n'est de toute façon pas bien grave cette fois, puisque si météo capricieuse il y a, aucun doute que l'indie pop mélancolique de Deerhunter fournira la BO parfaite aux trombes d'eau, que quelques minutes de l'electro pop imparable d'Hot Chip suffiront par ailleurs à sécher entièrement… Puis, une fois n'est pas coutume, c'est en salle que se déroulent les plus beaux concerts (Sharon Van Etten et Big Thief à la Nouvelle Vague).


La Route du Rock, 14 au 17 août 2019, Saint-Malo.



Grand bazar jazz et belle plaisance

Vincent Peirani et Émile Parisien / DR

Le plaisir de jouer ensemble, fort et libre. C'est avant tout cela le jazz, et Les Rendez-vous de l'Erdre nous le rappellent plus que jamais cette année. Si l'accordéoniste Vincent Peirani converse subtilement avec le saxophoniste Émile Parisien, d'autres privilégient Le grand bazar jazz hasard, du nom de la performance imaginée par l'inénarrable Bernard Lubat, avec plusieurs invités de renom (Francois Corneloup, Géraldine Laurent…). Celle-ci devrait rivaliser d'énergie avec Le MegaOctet d'Andy Emler qui fête ses 30 ans (là encore avec du beau monde dont Thomas de Pourquery), ou avec le "all star band" Happy Mood de l'infatigable Nantais François Ripoche…

Rendez-vous de l'Erdre, 26 août au 1er septembre 2019, Nantes.


L'electro a bon MIN

Amanda Parer © parerstudio.com

Pour sa 18e édition, Scopitone met les bouchées doubles ! D'abord parce qu'il investit un haut lieu de la nourriture : l'ancien MIN, avant sa démolition. Ensuite parce que son offre est effectivement multipliée par deux (au moins). De 5 jours, l'événement passe à 10 et accueille, côté expos, des œuvres de tailles monumentales, à la mesure de la démesure du site (celles du Belge Lawrence Malstaf ou de l'Australienne Amanda Parer). Côté musique, le meilleur de la scène hexagonale (De Crécy, Molécule, Chloé, Kompromat…) devrait sans difficulté faire renaître l'énergie contagieuse qui s'emparait de la Halle à marée les jours de marché.

Scopitone, 12 au 22 septembre 2019, Nantes.



L'été de l'électro

Chloé © DR

Un Temple pour Chloé

Depuis le début des années 2000, elles représentent à elles deux une certaine idée de l'excellence electro, tout en en redéfinissant les codes. Paula Temple et Chloé sont les deux productrices qu'il faut suivre à la trace cet été dans les festivals de l'Ouest. La première, Anglaise basée à Berlin, brille dans une techno sans concession et militante (jusqu'à la création d'un label personnel rigoureusement paritaire). La seconde, référence absolue de la scène française, n'est jamais là où on l'attend, entre techno, pop et expérimentations aussi efficaces qu'introspectives.

Paula Temple à Astropolis et La Route du Rock. Chloé aux Vieilles Charrues et à Scopitone.


La croisière s'amuse

Le réussite d'une soirée dancefloor se mesure souvent à l'aune de la qualité de son before. Les Écoutilles l'ont bien compris avec leurs croisières musicales qui débutent toujours en douceur et dans une ambiance conviviale. Acte 1 : dégustation de mets et boissons en se laissant guider au fil de la Loire, entre paysages sauvages, industriels et œuvres d'Estuaire. Acte 2 : DJ set avec la crème de la scène nantaise, C.H.I.C.H.I., Hi Fi Gen, Pégase…

Les Écoutilles, 31 mai au 23 août 2019, départ de Nantes.


Campagne branchée

En 3 éditions, Tilliacum a réussi à s'imposer dans le paysage déjà riche des festivals électro. Son secret ? Un format intimiste mais une grande diversité d'esthétiques, accentuée par l'installation d'une scène exclusivement dédiée aux sound systems. Le festival passe même à deux soirées et s'offre les légendaires The Hacker et Arnaud Rebotini. En magiciens des machines, ils devraient transformer la petite commune de Teillé en club branché à ciel ouvert.

Tilliacum festival, 5 et 6 juillet 2019, Teillé.


Aux platines citoyens !

Dans le petit monde de la techno, on aime aussi la fête nationale. Tellement qu'on la débute très tôt, dès 14h le 13 juillet, pour la terminer au petit matin du 14. Sur le site de Transfert, puis au Warehouse, le feu d'artifice sera auditif et le défilé jamais ennuyeux : celui de mix acid et rave assurés par la très plébiscitée New-Yorkaise féministe (Volvox), une étoile montante espagnole (Cora Novoa) et un duo italien star des soirées underground (999999999).

Fête du 13 juillet 2019 par Paco Tyson, Nantes.


Les bonnes Mayennaises

Le leitmotiv de ce festival mayennais ? Emmener les cultures urbaines dans toute leur diversité à la campagne. L'électro – et plus précisément la techno – tient une bonne place dans la programmation de Terra Incognita, et particulièrement quand elle est jouée par des femmes. Par la haute en couleur Irène Drésel et ses machines toujours recouvertes de roses, la subtile Onyvaa, protégée d'un certain Laurent Garnier, ou encore la prometteuse Glitter, Lilloise dont les origines Chaabi métissent génialement les beats acid-house. n

Terra Incognita, 23 et 24 août 2019, Carelles.

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