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Barbara Carlotti, interview recto/verso



Interview / Arnaud Bénureau * Photos / Ludovic Failler pour Kostar Publié dans le magazine Kostar n°43 - décembre 2014-janvier 2015


Interview recto

À l’occasion de La Folk Journée, vous allez rendre hommage aux femmes de la scène folk. Pourquoi ne pas avoir choisi l’une d’entre elles ?

Joni Mitchell et Joan Baez ont ouvert une scène particulière où la femme pouvait enfin s’exprimer. À l’époque, plein de nanas pas très connues, comme Linda Perhacs, ont fait un album pour ensuite retourner à leur vie. Je voulais présenter cette mouvance-là.

Êtes-vous militante sur ce coup-là ?

Ok, je suis de gauche, je défends des valeurs humanistes. Pour autant, je ne suis pas militante. Mais pour un tel projet, il faut endosser ce rôle pour faire découvrir des chansons super belles.

Votre définition de la folk ?

C’est la musique du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est politique et social. La folk, c’est le blues du Blanc. À La Folk Journée, c’est un peu le sens que je veux lui redonner.

La chanson, le cinéma, la danse, la radio… Qui êtes-vous finalement ?

Dans l’art contemporain, ce mélange des genres est permanent et personne ne s’en étonne. Dans la variété, il ne devrait pas exister car il faudrait se cantonner à son rôle de chanteur. Je suis tout simplement une artiste.




Interview verso

La variété, est-ce un gros mot ?

Non, non, j’adore. C’est la possibilité de faire plein de morceaux différents dans un même album.

Vous vous décrivez comme une « pellicule photo hypersensible ». Mais encore…

Cela signifie que je capte la lumière et pas que. Non, j’avais écris ça pour un projet où je devais pas mal voyager. J’allais capter ce qui se passait autour de moi. C’était l’idée de se poser et de prendre ce que l’on m’offrait. Du Japon au Brésil en passant par l’Inde, j’ai ramené plein de choses de ce voyage.

Dominique A dit de vous « je ne sais pas où elle va, mais elle y va ». Bon, où allez-vous alors ?

Qu’il est con ce Dominique. Ça ne fait peut-être pas forcément sens pour les autres, mais sur le terrain de la musique, j’aime explorer. Et puis surtout, je ne retourne jamais où je suis déjà allée. Je déteste m’enfermer dans quelque chose.


Le disque honteux de votre discothèque ?

J’ai encore des vinyles de Goldorak que j’avais achetés gamine.

Barbara Carlotti, une artiste Télérama. C’est méchant ?

C’est surtout chrétien mon bon monsieur !


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